Façade d'autel (abbaye du Bec-Helluin).
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Façade d'autel (abbaye du Bec-Helluin).
La symbolique du cœur est omniprésente dans notre vie quotidienne. Mais pourquoi ? Que savons-nous vraiment de cette symbolique ? Découvrez la collection unique de 'cœurs' rassemblée par le cardiologue Noubar Boyadjian.
Plus de 500 objets illustrant la symbolique du cœur dans la culture occidentale sont exposés dans cette salle. Ils datent du XVIe jusqu'au début du XXe siècle. Des extraits sonores de citations, de poèmes et musicaux ajoutent à l'atmosphère.
« Musée du Cœur » (collection Noubar Boyadjian au Musée du Cinquantenaire à Bruxelles).
Bibliographie :
Boyadjian (Noubar), Le cœur, son histoire, son symbolisme, son iconographie et ses maladies (Anvers, Esco Books, 1980).
Ce bel ouvrage, abondamment illustré, se base sur la collection privée de l'auteur qui propose une intéressante et originale réflexion sur le symbolisme du cœur et son iconographie à travers les siècles, avec aussi des aperçus d'histoire médicale. Noubar Boyadjian (1917-1996), qui avait des attaches bretonnes à Belle-Île-en-Mer, cite à l'occasion René Guénon et Louis Charbonneau-Lassay.
Pour ce qui est de la dévotion chrétienne, il met en avant les figures "cordiales" de saint Augustin, de sainte Gertrude, de saint Bernard, de saint Jean Eudes, de sainte Marguerite-Marie Alacoque, de saint François de Sales et de sainte Thérèse d'Avila (avec la "transverbération" mystique et physique de son cœur), etc.
On peut noter aussi des remarques pertinentes sur l'étymologie indo-européenne du mot cœur (cf. cœur "bondissant" tel le cerf ; cf. René Guénon, Symboles de la Science sacrée, chap. 30 : "Le cœur et la caverne", p. 199) et le hiéroglyphe égyptien correspondant sous forme de vase. Les pages consacrées à l' "emblème du cœur dans la croyance chrétienne" (p. 74-82) attirent particulièrement notre attention autour des anciens livres d'emblèmes. L'Oratoire du cœur est cité dans son édition de 1713. L'auteur mentionne aussi, entre autres, deux autres ouvrages :
- L'Oratoire sacré du Jésuite belge Petrus Biverus (Sacrum Oratorium, Anvers, Plantin, 1634). Ce qui nous intéresse se trouve dans l'Appendice (p. 677 et suivantes) consacré au symbolisme du cœur avec une série de 15 gravures. On peut particulièrement retenir les gravures 11 (représentant la colombe du Saint-Esprit dans le cœur brûlant d'amour) et 12 (représentant la colombe au-dessus du cœur et les sept dons du Saint-Esprit sous la forme d'une lampe à sept flammes dans la cœur).
- l'ouvrage dont il ne cite pas le nom, en 1661, du Carme Joseph Sancta Barbara qui compose une série de gravures sur la dévotion au Sacré-Coeur, où la vie religieuse est comparée à un jeu de cartes : le roi de cœur est Jésus, la reine de cœur est la Vierge et l'homme est représenté par le valet.
Boyadjian (Noubar), De l'image pieuse... aux saints guérisseurs. La croyance et le cœur (Anvers, Esco Books, ).
Van der Elst (Elisabeth) - Van Deuren (Katrien) - Wullus (Linda), De tout cœur. Guide abrégé du musée du cœur Boyadjian (Bruxelles, Musées royaux d'art et d'histoire, Section folklore européen, 2007), 80 p.
Canivet du 19e siècle : Cœur du Chrétien et Don du Saint-Esprit.